PAI 10: Ici, sans toi de Loïc Gry

Blurb: “La nuit est belle, parsemée d’étoiles qui se dessinent à l’horizon. Étendue sur un buis d’oyat, elle observe l’immensité des cieux. Le frémissement des vagues sur la roche berce l’île, mais elle ne le perçoit pas. Elle sent la corde serrer de plus en plus son cou, asphyxiant progressivement ses poumons. Elle ne se débat plus, se contente d’observer, abasourdie, la beauté qui se dessine devant elle. Les mains qui l’étreignent appuient de plus en plus fort sur sa gorge. Une dernière bouffée d’air salée, l’instant d’après, elle s’éteint. La nuit. L’obscurité. Éternelle. Cette nuit-là, Paul, ancien flic des Stups, quadragénaire divorcé et mélancolique est appelé pour une disparition : la fille unique d’un riche homme d’affaires de La Baule vient de s’évaporer en mer. Très vite, son cadavre est retrouvé sur l’île des Évens, mais une chose intrigue Paul, un détail, morbide, sur le corps de la jeune fille : ses tympans, ils ont été percés, de son vivant. Alors, crime passionnel ou pulsion mortelle ?”

Ici, sans toi est un roman bien prometteur, malgré s’appuie trop sur des clichés et une utilisation des flashbacks un peu confus. C’était vraiment décevant, pour moi, parce que l’intrigue, surtout l’enquête policière, elle-même est bien construite et maintient le suspens presque tout au long de l’histoire. Les pistes n’étaient pas prévisibles et quelque fois j’étais vraiment surprise par ce qui s’est passé. La style d’écriture est aussi marquante: des descriptions bien détaillées (en fait choquantes) qui rendent l’action facilement imaginable et compréhensible. Quoiqu’il y ait plusieurs incohérences (de syntaxe et de chronologie), en général, c’est un livre captivant et j’espère que Loïc Gry continue à écrire.  

Ici, sans toi is a very promising novel, despite relying too much on clichés and a somewhat confusing use of flashbacks. It was really disappointing, for me, because the plot, especially the police investigation, itself is well constructed and maintains suspense for almost the whole length of the story. The path of the story was unpredictable and sometimes I was really surprised by what happened. The writing style is also striking: well-detailed (even graphic) descriptions that make the action easily imagined and understandable. Although there are several inconsistencies (with syntax and chronology), in general, it is a captivating book and I hope that Loïc Gry continues to write.

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PAI 9: La confrérie de l’échelle d’Éric Lambert

Blurb: “Mars 1652. Au milieu du XVIIe siècle, Alexandre d’Embrelat, un jeune homme d’à peine dix-huit ans, se met en tête de retrouver les mercenaires qui ont assassiné son grand-père et son père dix ans plus tôt. Sachant bien qu’il ne peut conduire sa quête seul, il forme un équipage aussi hétéroclite que complémentaire. Ensemble, ils devront découvrir les activités secrètes de son aïeul avant de se confronter aux arcanes de la politique menée par le Cardinal Mazarin. La Fronde, avec ses intrigues, complots et autres conjurations, refait surface et le jeune enquêteur risque de compromettre, par son enquête, la paix civile qui vient d’être conclue par le premier des ministres du tout jeune roi Louis XIV. Mais pour une raison qu’il ignore, le Cardinal décide de laisser Alexandre continuer ses investigations, au risque de faire remonter à la surface des secrets qu’il serait préférable de garder enfouis. Durant cette aventure, Alexandre devra faire preuve de sagesse, de ruse et d’habileté, épée en main. Ses amis seront là pour l’y aider, avec bienveillance, n’en doutons pas.”

La confrérie de l’échelle est un roman plein d’action et de suspense qui ne laisse aucune possibilité de s’ennuyer. Je choisis rarement de lire un roman historique – ce n’est pas mon truc – mais cela ne m’a pas déçu. Je les trouve souvent trop lents ou trop concentrés sur les minuties de l’époque.. Cependant, le roman de Lambert, peut-être destiné aux jeunes lecteurs, propose des personnages fascinants et une intrigue qui se développe assez rapidement. Ce n’est pas un très long roman donc tout se résout plutôt vite , avec une fin satisfaisante. Ce livre est un roman de cape et d’épée traditionnel, pas quelque chose de révolutionnaire, mais ce n’est pas une mauvaise chose.

La confrérie de l’échelle is a novel full of action and suspense that gives you no opportunity to get bored. I rarely choose to read a historical novel – they’re not my thing – but this one did not disappoint me. I often find them too slow or too focused on the minutiae of the era. However, Lambert’s novel, perhaps aimed at younger readers, provides fascinating characters and a plot that develops quite quickly. It’s not a very long novel so everything is resolved rather quickly, with a satisfying ending. This book is a traditional swashbuckling novel, not something ground-breaking, but that’s not a bad thing.

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PAI 8: Sauter dans les flaques by Laurent Buchheit

Ce qui manque à ce livre en longueur, il le rattrape en intensité. Le courage requis pour écrire une telle histoire, étant donné que c’est autobiographique, est quelque chose qui vaut la peine d’être reconnu. Sauter dans les flaques, écrit par Buchheit avec le soutien de René Manzor, raconte son enfance et ses expériences avec plusieurs familles d’accueil. Cette autobiographie est vraiment difficile à lire sur le fond mais elle est bien écrite et fluide: l’auteur ne cherche jamais la pitié, il veut seulement raconter son histoire avec ses propres mots. 

What this book lacks in length, it makes up for in intensity. The bravery required to write such a story, given that it is autobiographical, is something worth acknowledging. Sauter dans les flaques (Jumping in puddles), written by Buchheit with the support of Rene Manzor, discusses his childhood and his experiences with several foster families. This autobiography is really difficult to read but is well written and flows: the author is never looking for pity, he only wants to tell his story in his own words.

Blurb: Lorsque Laurent pousse ses premiers cris par une froide nuit d’hiver, aucune bonne fée ne se penche sur son berceau. Retiré à ses parents à tout juste 3 ans, il est d’abord placé en orphelinat. À la violence familiale succèdent la solitude et l’austérité. Viennent ensuite les familles d’accueil successives, qui lui offrent l’amour, la tendresse et la sécurité dont il a tant manqué. Alors, quand cet équilibre est menacé par la perspective d’un nouveau placement, du haut de ses 7 ans, Laurent fait entendre sa voix pour la première fois. Dans ce roman autobiographique, l’auteur livre un témoignage poignant et poétique d’enfant placé qui, au cœur des années soixante-dix, se bat pour que les services dits «de protection de l’enfance» et la société acceptent enfin que les liens du cœur puissent être plus forts que ceux du sang.

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PAI 7: Sous le masque de l’arlequin by Alex Saeba

Même s’il est possible de lire Sous le masque de l’Arlequin sans avoir lu le premier tome de la série (Tombées du ciel), je pense que cela m’aurait beaucoup aidée. En fait, en lisant le deuxième, je ne savais pas qu’il y avait un tome précédent, mais maintenant j’ai très envie de le lire. C’est un livre sombre. Bien qu’il y ait une intrigue axée sur une enquête, ce n’est pas vraiment un polar parce qu’il s’agit d’un mélange de différents genres: le polar, un peu, mais aussi la romance et le fantastique. Le roman de Saeba n’est donc pas pour ceux qui cherchent un polar traditionnel. Pourtant l’histoire d’Elora et de l’Arlequin est pleine de suspense et reste captivante tout au long du roman (à plus de 500 pages, cela pourrait facilement être un vrai défi). 

Even if it’s possible to read Sous le masque de l’Arlequin (Under the Harlequin’s mask) without having read the first book in the series (Tombées du ciel, English: Fallen from the sky), I think it would have helped a lot. Actually, I didn’t know there was a previous book, while reading the second one, but now I really want to read it. It’s a dark book. Although there is a plot focused on an investigation, it’s not really a crime novel because it’s a mix of various genres: crime, a little, but also romance and fantasy. Saeba’s novel is therefore not for those looking for a traditional thriller yet the story of Elore and the Harlequin is full of suspense and remains engaging the whole time (at more than 500 pages, it could easily be a real challenge).

Blurb: L’Arlequin est un fantôme, un tueur à gages capable d’échapper à tous les radars. Il est pour le directeur du FBI le mieux placé pour protéger une petite fille innocente de l’organisation criminelle qui la recherche. Mais comment convaincre ce renégat de travailler pour le gouvernement ? L’argent sera-t-il un argument suffisant ? Le mercenaire sera-t-il touché par le destin de cette orpheline ? Sera-t-il sensible à la grâce présidentielle qu’il lui offre en échange ? 

Patrick Isaac l’espère de tout cœur, car sans l’aide de cet homme la vie de la jeune Elora ne tiendra qu’à un fil… celui qui la conduira indemne au procès contre le meurtrier de ses parents… Un tueur à gages aussi mystérieux que redouté, une petite fille aux pouvoirs étranges et une puissante organisation criminelle, tels sont les ingrédients du nouveau roman d’Alex Saeba où se mêle avec brio suspense, danger, romance et humour.

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PAI 6: La nuit est le meilleur moment de la journée, tome 1 : Pour tuer by Amandine Lerat

Très souvent, les polars sont axés sur une seule enquête ou un seul mystère (deux au maximum – l’intrigue et peut-être la vie personnelle des protagonistes aussi). Le premier roman d’Amandine Lerat est différent : tout au long du premier roman de la série, nos protagonistes (Charlie et Maxime) enquêtent successivement sur plusieurs crimes, ce qui fait du livre une sorte de recueil de nouvelles. En même temps, on explore leurs vies personnelles en découvrant le traumatisme auquel ils ont fait face dans leur jeunesse et cela façon dont il continue à les toucher aujourd’hui. Avec des personnages fascinants, un style fluide et un rythme rapide qui nous pousse à toujours tourner les pages avec l’envie de savoir ce qu’il va se passer ensuite, Amandine Lerat a réussi à échapper à la tendance et a créé un polar qui est à la fois mystérieux et aborde des problèmes complexes (comme les traumatismes de l’enfance) avec sensibilité.

Blurb: « Si vous vous attendez à lire un polar classique, vous risquez d’être surpris. Ici, vous ne résoudrez pas une mais plusieurs enquêtes policières, en suivant le quotidien mouvementé de l’enquêteur Charlie Myers.
Des skieurs retrouvés empoisonnés sur des télésièges, un septuagénaire étranglé, des médecins qui tombent comme des mouches. Imaginez ces crimes comme la toile de fond d’une histoire plus personnelle, d’un passé douloureux et de secrets inavouables.
Car bien que Charlie apparaisse comme un policier lambda, il mène une double vie qu’il ne peut voir démasquée sous aucun prétexte, au risque de perdre les deux. »

Very often, thrillers are focused on one investigation or mystery (two at most – the plot and perhaps also the personal lives of the protagonists). Amandine Lerat’s debut novel is different: throughout the first book in the series, our protagonists (Charlie and Maxime) investigate several crimes, one at a time. At the same time, their personal lives are explored as we discover the trauma they have faced in their youths and how it continues to affect them today. With intriguing characters, a fluid style and a fast rhythm which makes you constantly want to turn the page to find out what is going to happen next, Amandine Lerat has managed to buck the trend and create a thriller which is both mysterious and tackles complex issues (like childhood trauma) with sensitivity.

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PAI 5: Il faut toujours se dire au revoir de Emmanuelle Schaedele-Giroire & Caroline Gaynes

Blurb : « Je ne pensais pas que quelqu’un puisse m’aimer autant, moi l’arbre planté au milieu des vignes. Pourtant, une fillette me contemplait chaque été. Par un beau matin ensoleillé, devenue une jolie jeune femme, elle est apparue avec son fiancé. Elle lui parlait de moi avec une tendresse infinie. Je les ai aperçus souvent, faisant mille projets. Puis un jour, elle est revenue seule, dévastée, ne m’accordant plus franchement d’intérêt. Elle ne cessait de pleurer. Les promeneurs évoquaient son drame avec une telle tristesse, que je ne voulais pas y croire… »

Une histoire vraie, empreinte d’émotion et de sérénité. Une ode à la vie pour ceux qui traversent une épreuve difficile. Pour les autres, une leçon de courage et d’humilité. Il faut toujours se dire au revoir.

Il faut beaucoup (beaucoup!) de courage pour écrire un livre autobiographique sur un tel sujet. Perdre quelqu’un comme ça, c’est la pire chose qu’une personne puisse traverser. Donc, cette histoire est évidemment triste et intense. Je ne vais pas mentir, c’est difficile à lire, surtout quand on sait que tout ce qui s’est passé est vrai (quand j’ai commencé le livre, je ne le savais pas). Le produit du deuil de l’autrice, c’est une ode à l’amour – à son amour – qui montre le pouvoir de la résilience. Avec une histoire aussi belle que triste, il est dommage que le style ne soit pas à la hauteur. Il est un peu maladroit et quasi scolaire, ce qui diminue l’impact de l’intrigue. Au final, c’est un livre prometteur mais plutôt décevant.

It takes lots (and lots!) of courage to write an autobiographical book on such a subject. Losing someone like that is the worst thing a person can go through. So, this book is obviously sad and intense. I’m not going to lie, it’s difficult to read, especially when you know that everything that happened is true (when I started the book, I didn’t know). The product of the author’s grief is an ode to love – to her love – which shows the power of resilience. With a story just as beautiful as it is sad, it’s a shame that the writing style doesn’t match it. It’s slightly clumsy and a little school-ish which lessens the impact of the plot. In general, it’s a promising but rather disappointing book.

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PAI 4: Le palais des innocents de Franck Schemer

Blurb: “La petite ville de Thann, en Alsace, est depuis cinq années consécutives le théâtre de sombres évènements. Tous les ans à la même date, un enfant est retrouvé mort, assassiné par un coupable guère plus âgé que lui. Pour Bernard Cornière, chargé de l’enquête, une donnée corse l’affaire : sur l’ensemble de cette série noire, l’assassin est toujours la victime suivante…”

From its beginning, this book does not pause for breath. Every page is vital to the progress of the story, as Schemer does not shy away from the tragedy and the painful aspects of telling such a story. The most remarkable thing, however, about the novel is its setting. The Alsatian villages, forests, ruins and the dark, almost mystical atmosphere – with mentions of the region’s tales, myths and legends – create the perfect location (if such a thing exists) for these events to take place. This psychological thriller is as gripping as it is, sometimes, terrifying, but brilliant.

Dès son début, cette intrigue ne s’arrête pas pour respirer. Chaque page est essentielle pour le développement de l’histoire, parce que Schemer ne craint ni la tragédie, ni les côtés douloureux d’une telle histoire, qu’il affronte. Cependant, l’aspect le plus remarquable de ce roman est son cadre. Les villages alsaciens, le forêt, les ruines et l’atmosphère sombre, presque surnaturelle – avec des allusions aux contes, mythes et légendes de la région – créent le lieu parfait (si tant est qu’une telle chose existe) pour que ces événements aient lieu. Ce polar psychologique est aussi captivant que parfois terrifiant, mais incroyable.

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PAI 3: Elle a tes yeux, mon amour de Typhanie Moiny

Blurb: “À 34 ans, la vie d’Amandine bascule. Olivier décède et emporte avec lui leur dernier espoir de fonder une famille. Seuls restent la peine, les regrets et le souvenir de cet homme plus âgé et bienveillant. Amandine tente de survivre au deuil comme elle le peut lorsqu’elle fait la connaissance de Mathilde, fille du défunt, et de douze ans sa cadette. Un caractère de cochon, mais les yeux de son père. À chaque rencontre, des étincelles. Et pourtant, ces deux femmes devront apprendre à communiquer, car bien qu’elles ne le sachent pas encore, elles sont liées… et pas au bout de leurs surprises !”

Elle a tes yeux, mon amour (She has your eyes, my love) is a “feel-good” type of book, which isn’t too silly or ridiculous. The author doesn’t avoid complex themes: from grief and divorce to reconciliation and motherhood (or lack thereof). Our protagonists, Amandine and Mathilde, are very well-rounded. Therefore, it is fascinating to see their relationship develop throughout the novel, as we learn more about them. Through well-handled flashbacks, we are able to understand, in particular, Amandine’s relationship with Olivier (before his death). Overall, despite a slow start, the author’s fluid style and well-written characters – even the secondary characters – create a story that is (as much as possible) honest, tragic and touching.

Elle a tes yeux, mon amour est un livre “feel-good”, qui n’est ni trop niais ni ridicule. L’autrice n’évite pas les thèmes complexes : du deuil et du divorce à la réconciliation et à la maternité (ou son absence). Nos protagonistes, Amandine et Mathilde, sont très étoffées. Donc c’est intéressant de voir le développement de leur relation tout au long du roman, au fur et à mesure qu’on en apprend plus sur eux. À travers des flashbacks bien maîtrisés, on peut comprendre, en particulier, la relation entre Amandine et Olivier (avant sa mort). Au total, malgré un départ lent, le style fluide de l’autrice et les personnages bien écrits – notamment les personnages secondaires – créent une histoire qui est (autant que possible) honnête, tragique et touchante.

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PAI 2: La dernière morsure d’Apollonie Sbragia

Blurb: “Un jeune garçon assassiné et sauvagement mutilé. Un autre enfant disparu. Pour Alex, capitaine à la Crim’, Giancarlo, son coéquipier et Malik, nouvelle recrue, un compte à rebours macabre est lancé pour retrouver la prochaine victime avant qu’il ne soit trop tard.

Hantée par son passé, Alex ira jusqu’au bout d’elle-même pour découvrir la vérité… dans toute son horreur.”

“Je me demande ce que je fais là… au milieu de ces gens qui vont et viennent sans me voir.”

Celui-ci coche toutes les cases, je crois. Noir (très, très, noir), parfois effrayant, ce livre est un polar typique. C’est presque comme un épisode d’une série policière, au moins au début (et j’aime vraiment une série policière) donc, même si ce n’est pas mon genre de livre typique, c’était sans risque que celui-ci allait être un bon. Le trio de protagonistes de Sbragia – Alex, Giancarlo et Malik – sont bien écrits et s’équilibrent brillamment: la flic au passé sombre, l’acolyte critique et le novice. L’intrigue, elle, en fait un véritable page-turner, plein de suspens, et résolu d’une manière satisfaisante, ce qui aide toujours avec ce genre de livre.

“C’est ce qu’elle faisait elle-même lorsqu’elle interrogeait un suspect ou un témoin: scruter les non-dits, les signes à peine perceptibles lâchés par l’inconscient pour mieux trahir celui qui cache quelque chose.”

Well, this one ticks all the boxes, I’d reckon. Dark (very, very dark) and chilling, this book is a typical thriller. It’s almost like an episode of a crime series, at least at the beginning (and I love a crime series), so, while it wasn’t necessarily my typical book, it was a safe bet that this was going to be a good one. And it was. Sbragia’s trio of main characters – Alex, Giancarlo and Malik – are well-written and balance each other brilliantly: the cop with the dark past, the critical sidekick and the newbie. The plot itself, as well, is a page-turner, packed with suspense, and satisfyingly resolved at the end, which always helps with a book like this one, right?

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PAI 1: Mon Petit Soldat de Tia Cotant

Hello! I’m back again, and (yes, I say this a lot, it must be my thing!) this might, finally, be regular because, as a judge on the Prix des Auteurs Inconnus (henceforth, PAI), I’m going to be sharing reviews of the shortlisted books in two categories: Littérature Blanche et Littérature Noire. So, this is going to be the most ‘me’ thing ever, a weird mix of franglais that doesn’t always work but, hopefully, is interesting, to someone other than me.

Blurb: Laurène a seize ans et vit à Aix-en-Provence en 2019. Marius a douze ans et vit à Aix-en-Provence en 1942. Deux personnes, deux époques différentes. Mais le destin va les réunir au travers d’un journal de guerre. “Une histoire émouvante sur la guerre du point de vue d’un enfant.”

Overall, I liked this book. I thought it had a good plot, interesting characters and was written in a style that was easy to read. The stories of the two protagonists, Laurène and Marius, were well balanced throughout and both had a distinct voice. Both young, losing their innocence and adolescence (of course in two very different ways: Laurène through discovery, Marius through, obviously, experience). Cotant’s style is almost lyrical, very fluid and allows you to fall into the depths of the story and forget everything else. My one criticism is that it’s too short. At just under one hundred pages, Mon Petit Soldat packs a punch, absolutely, but imagine if it was 200 or 300 or 400 pages, how much the story and the characters could be fleshed out. Sometimes, it felt like a listing of events rather than exploring them in depth. While I liked this book, I could have loved it… if there was more. 

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